17 février 2001
 

Une campagne cousue de fil brun


Bruno Mégret fait son petit tour de France. Il était à Vandoeuvre lundi dernier. Ses partisans ont voulu marquer le coup. Ils ont collé quelques affiches, distribué quelques tracts signés MNR.

C'est toujours drôle de lire ce qu'ils écrivent sur Vandoeuvre. On a l'impression que c'est Chicago au temps d'Al Capone. Ou Sarajevo pendant la guerre de Bosnie. On croirait que les habitants vivent avec la peur au ventre.

A Vandoeuvre, le grand chef MNR, c'est Néguiral. Quand ce monsieur se mêle d'écrire deux ou trois lignes sur la ville où il est conseiller municipaI, on comprend tout-de-suite qu'il ne la connaît pas. Mais il est vrai qu'il n'est pas souvent ici.

Dailleurs, Néguiral ne trouve rien à proposer. Il se contente de rabâcher pour Vandoeuvre les mêmes choses que ses amis rabâchent pour Marseille, pour Lille ou pour n'importe quelle commune en France.

L'extrême-droite n'a pas de programme. Elle ne connaît que les haines racistes, les restrictions pour les plus démunis et les maisons de correction pour les jeunes difficiles.