27 janvier 2001
 

TOUR DE FRANCE DES MUNICIPALES
QUATRIEME ETAPE : TOULON
UN BON P'TIT GARS : LE CHEVALLIER

 

Après de nombreuses semaines de blocage, le budget supplémentaire présenté par le Maire de TOULON, Jean Marie Le Chevallier (extrême droite) était enfin voté le 26 juillet 2000, grâce à l'abstention des 7 élus RPR/ UDF/ DL. Ce budget avait déjà été refusé à 3 reprises provoquant au passage la relégation du Rugby club toulonnais en 2ème division.

Le 13 juillet 2000, Le Chevallier se ralliait les 3 élus mégrétistes.

Le 17 juillet 2000, les élus UDF/RPR/DL, Hubert Falco (Sénateur DL Président du Conseil Général et candidat aux municipales) en tête, engageaient les négociations avec Le Chevallier. Cet accommodement avec la droite n'était pas innocent, son premier objectif étant de séduire l'électorat modéré ou indécis. Dans le même temps, Le Chevallier a voulu faire endosser aux élus FN la responsabilité du sort du club toulonnais.

Ce long feuilleton illustre l'ambiance dans l'ancienne majorité d'extrême droite et les manoeuvres au conseil municipal de Toulon sur fonds de campagne électorale.

Rappel :
Le Chevallier est mis en examen :
- pour complicité de "délit d'avantages" dans le cadre de l'attribution du marché des cantines scolaires de la ville (8,5 millions de "pots de vins")
- pour "abus de biens sociaux", et "détournements de fonds publics" dans le dossier des location de salles du palais des congrès de Toulon.
- Il doit aussi comparaître devant le Tribunal correctionnel pour "subordination de témoins" dans l'enquête sur le décès de son Directeur de Cabinet, J.C.Poulet-Dachary, mort le 29 août 95 mystérieusement en bas de sa cage d'escalier.
- J.M. Le Chevallier a été élu Maire sur une liste Front National.