TOUR DE FRANCE
DES MUNICIPALES
TROISIEME ETAPE : LYON
LES BONS AMIS DU FRONT NATIONAL
En 1998, Charles Millon s'était fait élire président du Conseil régional de
la région Rhône-Alpes en s'alliant au Front national. Son élection fut invalidée
par le Conseil d'Etat suite à une requête, déposée par un conseiller régional
du parti des Verts.
Charles Millon n'a pas changé. Il ne regrette rien. Son alliance avec le Front
national, il la revendique. Il vient de le répêter lors d'un meeting, le lundi
16 janvier. Parce que M. Millon est candidat à la mairie de Lyon
Il s'organise pour prendre, au premier tour, des voix au candidat officiel
UDF-RPR et lui imposer ainsi son alliance pour le deuxième tour. L'objectif
de Charles Millon est de se rendre indispensable.
Le RPR et l'UDF ont essayé de l'éviter. Ils ont décidé de s'entendre pour
soutenir la candidature de l'UDF Michel Mercier. Mais les décisions prises
à Paris n'ont pas plu à tous les militants de la droite lyonnaise.
Ils étaient 4000 à venir écouter Charles Millon lundi soir. Membres du RPR,
de l'UDF ou de Démocratie libérale, ils sont les fantassins millonistes. Ceux-là
approuvent sa tactique de 1998 : pour battre la gauche, ils sont prêts à rassembler
toute la droite jusqu'à l'extrême-droite.