20 janvier 2001
 

TOUR DE FRANCE DES MUNICIPALES
TROISIEME ETAPE : LYON
LES BONS AMIS DU FRONT NATIONAL

 

En 1998, Charles Millon s'était fait élire président du Conseil régional de la région Rhône-Alpes en s'alliant au Front national. Son élection fut invalidée par le Conseil d'Etat suite à une requête, déposée par un conseiller régional du parti des Verts.

Charles Millon n'a pas changé. Il ne regrette rien. Son alliance avec le Front national, il la revendique. Il vient de le répêter lors d'un meeting, le lundi 16 janvier. Parce que M. Millon est candidat à la mairie de Lyon

Il s'organise pour prendre, au premier tour, des voix au candidat officiel UDF-RPR et lui imposer ainsi son alliance pour le deuxième tour. L'objectif de Charles Millon est de se rendre indispensable.

Le RPR et l'UDF ont essayé de l'éviter. Ils ont décidé de s'entendre pour soutenir la candidature de l'UDF Michel Mercier. Mais les décisions prises à Paris n'ont pas plu à tous les militants de la droite lyonnaise.

Ils étaient 4000 à venir écouter Charles Millon lundi soir. Membres du RPR, de l'UDF ou de Démocratie libérale, ils sont les fantassins millonistes. Ceux-là approuvent sa tactique de 1998 : pour battre la gauche, ils sont prêts à rassembler toute la droite jusqu'à l'extrême-droite.