Les
nouveaux racistes
Dans
une société où la loi du plus fort constitue le quotidien de centaines de
milliers de personnes, les électeurs autrichiens n'ont fait qu'appliquer avec
retard à la politique ce qu'ils avaient accompli depuis longtemps sur le plan
social.
Ces dernières années, le libéralisme a corrompu la vie sociale en Autriche,
au point qu'une sorte de petite guerre civile contre les plus faibles est
à l'ordre du jour. Il existe en Europe un extrémisme des gens aisés dont la
nouvelle forme de racisme d'ordre économique vise à détruire les structures
existantes.
L'égoïsme impitoyable, tel que le met en scène par exemple la Ligue du Nord
en Italie sous couvert d'amour de la patrie a des antécédents partout ailleurs.
Dans l'Italie du nord, comme dans le sud de la France, l'ouest de l'Autriche,
en Bavière et en Suisse.
Dans toutes les régions riches de l'espace Alpin, la race se définit aujourd'hui
par l'argent. Celui qui n'en a pas est un étranger, celui qui en manque est
un métèque... Même s'il est de chez nous. Les racistes "bon chic bon genre"
ne souffriront jamais que quiconque puisse mettre en danger leur style de
vie.